mardi 31 janvier 2017

TEST, PREMIÈRES RÉPONSES : DES PISTES POUR NE PLUS VOUS FAIRE GRUGER!

À la première question, il faut bien sûr répondre NON
et vous trouverez la position de l'inspection dans le lien  "comptes-rendus"
cherchez dans la liste le CR de l'audience du 2 novembre 2015.


À la question deux, il faut répondre OUI
Cliquez sur le lien "vos salaires et temps de travail"!


À la question trois, il faut répondre NON
Non, cela ne fait pas partie du travail demandé pour les contrats AVS, AESH de l'éducation nationale, ni AAD : nous ne devons être sur les lieux de notre travail que pendant les heures d'ouverture de l'établissement, et en présence de l'élève accompagné si c'est le cas.
Le ménage, rangement, etc.. dépend d'un autre contrat et d'un autre employeur, mairie pour les écoles, département pour les collèges, région pour les lycées. Rien ne vous empêche de postuler auprès de ces instances pour travailler pendant les "vacances" !
Attention cependant à vos contrats : lisez bien avant de signer, car si votre employeur est une association (comme dans le privé par exemple), c'est le genre de choses qu'on peut vous demander ! Le privé ne respecte pas les obligations légales, disons encore moins que l'éducation nationale, méfiance, donc !


À la question quatre, il faut répondre OUI et NON
Oui, il y a des recours ponctuellement, pour une facture de garage, par exemple (dossier à constituer auprès de l'action sociale soit de l'inspection, soit de la CAF, soit de la mairie)
Et non, rien n'est prévu pour les frais de déplacement : faites le calcul, et opposez à l'administration votre précarité. Clairement, ON NE PEUT PAS  avoir 100, 150, 200€ de frais de voiture par mois quand on a un salaire net de 400, 600, 800€, c'est tout simplement IMPOSSIBLE...
Mettez en avant toute votre bonne volonté, puisque pour faire ce qui n'est pas un métier nous en sommes pétris, mais soyez FERME : impossible pour vous d'aller au-delà de 15 km de votre domicile !


À la question six, il faut répondre NON
La question a été posée en audience, cf compte-rendu d'audience du 23 mars 2016.


À la question sept, il faut répondre OUI
 Allez sur le site "service public" faites une recherche "CUI ou CAE et vous aurez toutes les infos...Même celles que votre employeur ou Pôle-emploi refuse de vous transmettre, c'est le syndrome de "l'oursin" : celui que le personnel très très très scrupuleux a en se donnant le devoir de dénier leurs droits aux contrats d'insertion, comme si l'argent sortait de leur poche...

À la question huit, il faut répondre NON
L'administration est claire : nulle obligation de signer un avenant, cela ne remet pas en cause le contrat en lui-même. Cela oblige les deux parties à trouver un accord.

 À la question neuf, il faut répondre NON
 C'est bien sûr une de nos principales revendications, et les personnes en fin de contrat aidé peuvent faire un recours aux prud'hommes.
Les personnes ne veulent malheureusement pas s'engager dans ce type de démarche, ou rarement, l'administration le sait, et préfère payer 10 000 à 14 000€ pour les quelques personnes qui le font, plutôt que 400 formations à des personnes y ayant droit, c'est beaucoup moins cher...

 À la question dix, il faut répondre OUI
 Les AVS en ULIS avaient un statut spécial, étaient hors du budget des contrats habituels d'AVS. Mis désormais sous le même statut que les autres, les quotités retombent à 20h ou 24h...
On peut cependant négocier à 31h pour les ULIS collège.


Nous espérons par ce test vous faire 
comprendre l'importance de notre lutte,
 de nos actions : 
et ce ne peut être qu'ensemble 
que nous pouvons faire bouger les choses !